Mois international du travail social 2022
Retrouvez ci-dessous les 31 articles/portraits de travailleurs et travailleuses sociales francophones durant le mois international du travail social !
Retrouvez ci-dessous les 31 articles/portraits de travailleurs et travailleuses sociales francophones durant le mois international du travail social !
Permettre aux personnes dans le besoin d’avoir accès à un accompagnement spécialisé et adapté. Arrêter de donner la même chose à tout le monde alors que les besoins/attentes et les demandes sont différents (principe d’équité). Que chaque parcours de vie soit pris compte. Être « gouverné » par des politiques ayant connaissance réellement de ce qu’est le travail social (et non tous ces rigolos qui n’y connaissent strictement rien).
L’avenir idéal serait d’abord qu’il y ait un ministère des affaires sociales, ensuite de revoir la situation salariale des travailleurs sociaux, surtout des assistants sociaux, que les politiques accordent plus de place et de reconnaissance à la profession en recrutant les TS à la fin de formation de chaque cohorte. Mais aussi en accordant plus de crédits aux TS en les nommant à des hauts postes de responsabilité.
Parce que c’est un métier passionnant et riche sur le plan humain. À l’heure où les enjeux climatiques et les guerres actuelles sont au premier plan, les mouvements migratoires vont repositionner l’humain dans la lumière à l’échelle mondiale.
Je pense que l’on part dans les métiers du social, de la relation d’aide, car cela fait partie de notre personnalité, de notre caractère. Nous avons un côté altruiste, légèrement sauveur sur les bords et on souhaite avoir un réel impact dans la vie des gens que l’on accompagner. Par contre, un élément de vigilance : le résultat de notre accompagnement ne dépend pas de nous et malgré tout ce que nous faisons, des fois, ça ne marche pas.
L’avenir idéal du travail social repose sur la manière dont les intervenants agissent et interagissent afin d’assurer aux filles et aux garçons (toutes personnes vulnérables) une protection effective, qu’ils soient victimes, témoins, en conflit avec la loi et/ou en situation difficile. Enfin de lui donner l’autonomie.
Le travail social a sa place partout !
Le travail social, qu’il soit public ou communautaire, tient une place centrale au Canada. L’Amérique du Nord a par exemple été l’un des pionniers dans la réduction des méfaits, et les travailleurs sociaux ont un rôle essentiel dans l’intégration des immigrés et le soutien aux Premières Nations.
Kevin, placé par le tribunal de la jeunesse depuis deux ans, pourrait enfin rentrer en famille cet été. En effet, grâce aux efforts de ses parents, la situation s’est fort améliorée: ils ont réussi à stabiliser leur situation en terme d’emploi et sont suivis de près pour leurs troubles de santé mentale. Seulement, après une visite à domicile, le juge s’est rendu compte que les parents vivent dans un studio insalubre, sans chauffage ni eau chaude. Dans ces conditions, le retour de Kevin n’est pas envisageable. Les parents, qui touchent le salaire minimum, sont inscrits sur les listes d’attentes de logement sociaux, mais le temps d’attente est de 10 ans en moyenne. Et leurs revenus ne leur permettent pas de trouver un logement décent sur le marché privé.
Le travail social participe au développement social du pays en ce sens que le travailleur social développe des programmes de prévention et d’intervention pour satisfaire les besoins de la collectivité. Il planifie et met en œuvre des programmes d’aide pour des clients y compris des interventions en cas de crise et le renvoi à des agences qui fournissent aide financière et juridique, logement, traitements médicaux et autres services.
Je souhaite la création d’un puissant réseau international des travailleuses sociales et des travailleurs sociaux afin de se soutenir et faire rayonner la profession dans chaque pays surtout les plus faibles. Il faut un soutien international pour la survie de la profession dans les pays en voie de développement.