Serge Mungelu, diplômé en travail social option assistance sociale et gestion des catastrophes humanitaires en République démocratique du Congo
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Serge Mungelu
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Diplôme(s) en travail social et pays d’étude
Diplômé en travail social option assistance sociale et gestion des catastrophes humanitaires – République démocratique du Congo
Pays où tu exerces
Je ne suis pas en exercice en République démocratique du Congo
Titre d’emploi actuel
Je ne suis pas en exercice. Je viens à peine d’obtenir mon diplôme de graduat les autres l’appel Bac+3
Selon toi, quelles sont les problématiques sociales les plus prédominantes dans ton pays ?
Il y a de cela plus de 2 décennies que la République Démocratique du Congo connait plusieurs problèmes sociaux qui prédominent à laquelle cause la vulnérabilité heurtée chez la population. L’occurrence : qu’à l’Est du pays il y a des tueries chaque jour par les groupes armées venant des pays étrangers, il y a le déplacement (déplacée de guerre) de la population abandonnant leurs biens (habitation) pour chercher où s’installer (presque chaque jour) suite à une guerre (insécurité), à une catastrophe humanitaire, aux inondations, aux éruptions volcaniques, et aussi de réfugiés. À cela s’ajoute encore, presque dans chaque ville (territoire) de la République Démocratique du Congo, des enfants abandonnées dans les rues (l’âge varie de 5 mois à 10 ans, ceci presque chaque jour), les enfants de la rue, la délinquance juvénile (sème la terreur dans les quartiers).
Communément en langue locale Lingala on les appelle les KULUNA (Bandits), les enfants en rupture familiale, les grossesses non désirées par la jeune fille, des personnes vivant avec le handicap (sourd, aveugle, maladie mentale, handicap physique) des personnes vivant avec le VIH/SIDA, des personnes de 3e âge sans soutien, des minorités autochtones et la pauvreté.
Selon toi, en quoi le travail social a sa place dans ton pays ?
En recourant à son histoire en République démocratique du Congo, le travail social a été très longtemps pratiqué par les prêtres et religieuses de l’Église Catholique. Ces derniers organisaient à l’époque les centres culturels pour les jeunes (activité : théâtre, lecture et les activités ludiques : jeu, football…), le centre d’hébergement pour les enfants abandonnés, les enfants orphelins et ceux en rupture familiale, l’accompagnement ou l’aide sociale aux veuves et veufs, aussi bien aux personnes vivant avec le handicap. Au fur et à mesure de son évolution, deux figures « charitables et de cœurs de la sœur Emmanuelle auprès des pauvres, communément appelés chiffonniers, en Égypte, et de maman Marie-Antoinette Mobutu pour avoir mis en place des structures humanitaires et sociales importantes et favorables d’encadrement de la jeune fille, garçons et filles mères, des aveugles, des sourds, des handicapés, des vieillards, et ce, sans compter des innombrables assistances et interventions auprès des personnes défavorisées, sinistrées ou en détresse dans l’ensemble en République démocratique du Congo » (Source). Après les initiatives de ces deux grandes Dames vivant en République Démocratique du Congo, le Gouvernement congolais avait jugé bon de créer le ministère des Affaires sociales, Action humanitaire et Solidarité nationale, dans le but d’accompagner et donner l’autonomie aux personnes vulnérables.
À l’heure actuelle, pourquoi choisir cette profession ?
Depuis 2 décennies que le travail social est totalement négliger, rien ne marche en République Démocratique du Congo. Les problèmes sociaux augmentent nuit et jour, et la population devient de plus en plus démunie et vulnérable. Avec cette allure mauvaise, nous avons voulu fermement choisir cette profession dans le but d’aider et d’accompagner le public vulnérable enfin que ce dernier trouve leur sourire perdu, leur développement durable ou leur autonomie.
Selon toi, quel serait l’avenir idéal du (travail) social dans ton pays ?
L’avenir idéal du travail social repose sur la manière dont les intervenants agissent et interagissent afin d’assurer aux filles et aux garçons (toutes personnes vulnérables) une protection effective, qu’ils soient victimes, témoins, en conflit avec la loi et/ou en situation difficile. Enfin de lui donner l’autonomie.
Que souhaites tu partager pour le mois du travail social 2022 ?
Jusqu’à présent certains coins dans le monde ne connaissent pas les travailleurs sociaux, et surtout c’est dans ces coins que le taux de problèmes sociaux est très majeurs.
PROPOSITION : Je souhaite que nous organisions un comité international du travail social, ceci dans le but d’aider et d’accompagner certains pays (étudiant.e.s) pour lequel le travail social est moins développé, et aussi, intervenir et accompagner les pays qui sont en situation de vulnérabilité très majeure. Toutefois la participation de ceci devrait se faire d’une façon volontaire et libre.
Bonus lecture internationale
Deux groupes Facebook :
- Institut National des Travailleurs Sociaux de Kikwit (Kikwit)
- Corps des Assistants Sociaux et Assistantes Sociales de la RDC
Site web :