Diplôme(s) en travail social et pays d’étude
Bachelier Assistant social (Belgique), Maitrise en travail social (Canada)
Pays où tu exerces
Le Québec c’est un pays ?
Structure ou établissement dans lesquels tu travailles
Organisme communautaire provincial qui offre des services psychosociaux de première ligne
Titre d’emploi actuel
Responsable clinique
Public que tu accompagnes / auprès de qui tu offres tes services en travail social
Des intervenants sociaux
Bonus lecture internationale
Les trous de services en général sont un gros problème. Lorsqu’un service n’est pas donné dans telle ou telle région, c’est difficile de dire aux gens, ça existe, mais pas chez vous.
L’accès aux soins en santé mentale est également problématique. Avec la pandémie, on parle beaucoup des psychologues, mais il faudrait aussi et surtout des structures d’accueil et de réinsertion pour accueillir les gens à la sortie de l’hôpital lorsque la pathologie va jusque-là. Au Québec, il vaut mieux avoir une famille qui a des ressources avant de faire une grosse dépression…
Plus largement, je dirais la place prédominante dans la santé sur le travail social dans les politiques publiques. Tout est traité comme médical et les effets qui sont moins mesurables ne sont pas ou peu pris en compte.
Le travail social a sa place dans tous les pays. Là où il y a des personnes favorisées, il y en a qui le sont moins. C’est pour ces gens-là que le TS existe. Le travail social sera indispensable tant qu’il y aura des inégalités dans le monde ! En tant qu’acteur de changement, on travaille pour niveler ces inégalités, aider les gens à rebondir lorsque c’est nécessaire.
Pour se faire plaisir ! Pour découvrir les autres et se découvrir soi-même. Le travail est exigeant et très souvent mal payé. Ce n’est clairement pas un bon choix pour faire une carrière. Il faut vouloir s’investir pour une ou des causes (ça change avec la vie) dans lesquelles on croit. Et surtout ne pas s’attendre à changer les choses en grand. Le travail social permet de faire des petites différences individuelles. C’est construire un monde meilleur brique par brique et sans jamais voir le mur…
Un meilleur financement du social.
Collectivement, pour améliorer la qualité et la quantité de services disponibles. Pouvoir mieux répondre aux besoins de gens.
Individuellement, pour avoir l’impression d’être un peu mieux reconnu et avoir moins l’impression de sacrifice. Cela dit, la première solution permettrait de diminuer la nécessité de la seconde.
Je rajouterais d’améliorer la formation et l’encadrement. La bonne volonté ne fait pas tout, on n’est pas tous fait pour tous les domaines et certains peuvent avoir des difficultés à l’accepter ce qui rend leur vie et celle de leurs équipes difficiles.
Plein d’encouragements ! Même si une partie des gens ne s’en rendent pas compte, ce qu’on fait est important ! Ne lâchez pas, ne laissons pas Babylone être détruit, ne laissons pas gagner cet ignoble monde capitaliste !