Le processus migratoire
Le processus migratoire

La charge mentale migratoire ?

Oui, tu sais cette « petite » pensée CONSTANTE (in)consciente qui te trotte dans la tête chaque matin immigrant(e) ? Réfléchir et anticiper/penser à chacun de tes actes, tes emplois, tes sorties du territoire, tes études, tes congés sans solde, ton implication dans la société, dans un organisme … qui pourrait mettre en péril ton immigration ? Tu ressens, cette inquiétude récurrente lorsque l’immigration est mise à mal par des changements de politiques migratoires, des délais insoutenables, un silence glaçant (tu vois de qui je parle hein ?), des ami-e-s qui pleurent, des détails d’heure ou de date ? Oui tu pensais arriver dans des perspectives précises (on te l’a vendu comme tel hein ?) puis plouf d’un coup, tout change ça dépend peut-être de toi OU pas… Enfin voilà.

Joyeux anniversaire d’immigration (2020)

J’ai envie de partager un peu de mon processus migratoire avec vous aujourd’hui.  Pourquoi ?

 Il y a 4 ans tout pile je débarquais à Montréal avec mon chum (le plus important ), mes deux valises et mon gros sac à dos, mon permis d’étude, ma famille et mes ami(e)s dans mon cœur et dans ma tête. Avec une grande soif de découvrir Montréal, l’UQAM, le « fameux » travail social* ET la vie en « Amérique* » (pour les *, patience…  ).

Tu vois la boule d’énergie que tu ressens pendant que tu prépares ton départ et ton immigration, ce grand sentiment d’excitation et d’appréhension. Celui au fond de ton ventre ou ton cœur qui te motive et te pousse en avant proche du départ ? Let’s go on prend l’avion now !  Et de l’autre côté, la tristesse ou l’inquiétude (peut-être les deux?) de quitter tes fami(e)s (famille et ami(e)s), la peur de perdre ce que tu as et de ne pas réussir à aller là où tu veux, la promesse de revenir en France, etc.

Conseils de DEASS aux DEASS (France – Québec)

Les DEASS Alison, Charlène, Cloé, Joëlle, Leïla, Marie, Romain et Suzanne partagent leurs conseils avec les DEASS qui envisagent d’immigrer à Montréal.

C’est à la manière d’un récit reconstitué que les participantes trouveront leurs voix pour partager leurs recommandations. [Leurs propres mots sont présentés entre guillemets]. Je suppose que certaines recommandations seront intéressantes pour toutes les personnes immigrantes et pour d’autres villes du Québec.